La justice bloque temporairement le plan de restructuration d’ENGIE.

Me Rudy Ouakrat Avocat associé de 41 – Société d’avocats défend les représentants du personnel dans cette affaire qui l’oppose à l’entreprise ENGIE. 

Le site La Lettre A revient sur cette décision de justice dans un article.

L’énergéticien s’est fait épingler par le tribunal de grande instance de Nanterre sur la façon dont il a conduit le dialogue social dans le cadre de la restructuration de ses services de relations clients. Conséquence : la refonte qu’il a engagée sur cette activité est suspendu.

Le projet de restructuration des services de relation client d’Engie, baptisé « Trajectoire 2023″ et consécutif à la fin des tarifs réglementés sur le gaz en 2023, est en stand-by depuis une ordonnance de référé du tribunal de grande instance de Nanterre du 18 décembre. Le juge a sanctionné le groupe dirigé par Isabelle Kocher pour « manquements à ses obligations de loyauté » envers les syndicats.

L’énergéticien a notamment été épinglé pour avoir volontairement omis d’informer les organisations syndicales, lors de la présentation des orientations stratégiques de l’entreprise en avril, de son intention de supprimer 400 à 500 postes sur plusieurs centres d’appel de la division des tarifs réglementés – dont trois ont vocation à disparaître – et deux sites support.

Cette information ne leur est parvenue qu’en octobre. ENGIE s’est donc vu interdire d’engager tout processus consultatif sur un quelconque projet de restructuration tant qu’il n’aura pas satisfait à ses obligations.

Par ailleurs, le juge a donné raison à Force ouvrière, qui reprochait à l’énergéticien d’avoir traîné à appliquer les termes d’un précédent accord d’accompagnement, signé en 2016.

Celui-ci prévoyait de pourvoir une centaine de postes d’ici fin 2019, après en avoir supprimé 500 autres au sein des centres d’appel de la direction opérations relation client (Dorec). Or, la direction, emmenée par Hervé-Matthieu Ricour, directeur général BtoC d’ENGIE et anciennement à la manœuvre lors de la fermeture des plateaux de SFR en France, n’a pas procédé à la totalité de ces embauches.

L’entreprise a fait appel de cette décision.

Source La Lettre A 

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